QUATRIEME DE COUVERTURE
Une guerrière se voit entraînée dans une étrange ville par une petite fille au visage familier.
Un mage s'évanouit et est assailli par une vision cauchemardesque.
Un fils d'homme et de fée est victime d'une apparition morbide.
Une prêtresse rêve de funestes prophéties.
Quatre êtres aux parcours et idées a priori opposés se rencontrent sur le chemin de la ville de Corollis, mystérieuse et depuis longtemps coupée du monde, au sujet de laquelle courent les plus sombres et angoissantes rumeurs.
Lentement mais inexorablement, le piège se referme sur eux.
Une guerrière se voit entraînée dans une étrange ville par une petite fille au visage familier.
Un mage s'évanouit et est assailli par une vision cauchemardesque.
Un fils d'homme et de fée est victime d'une apparition morbide.
Une prêtresse rêve de funestes prophéties.
Quatre êtres aux parcours et idées a priori opposés se rencontrent sur le chemin de la ville de Corollis, mystérieuse et depuis longtemps coupée du monde, au sujet de laquelle courent les plus sombres et angoissantes rumeurs.
Lentement mais inexorablement, le piège se referme sur eux.
MON AVIS
"Les mages avaient emmené avec eux des gens du commun qui devaient suppléer à leurs besoins de base, comme l'agriculture, l'élevage, la production de nourriture, et ainsi de suite...
Néanmoins, il arriva quelque chose que les mages n'avaient pas prévu : le Noeud affecta aussi tous ces gens en leur transmettant une fibre sensible qui concernait leur métier ou une certaine dose de rêverie qui les faisait devenir poètes, musiciens, sculpteurs, écrivains ou peintres.
Le Noeud, quant à lui, se trouvait au centre exact de Corollis. Le manoir qui y avait été construit était en fait une école, un centre d'expérimentation, un endroit où tous les mages se réunissaient en journée pour accomplir leur recherches, travailler à de nouveaux sortilèges et produire des miracles ondilignes dont ils ne mesuraient que peu la portée."
La Damnation de Décyrion - II
La mort semble les attendre tous les quatre, du moins les guette-t-elle. Et pourtant, chacun d'entre eux éprouve le besoin de se rendre à Corollis, une ville maudite dont bien peu de gens parlent en termes élogieux et rassurants.
Quelques jours plus tôt, ils ont tous été victimes de visions morbides et inquiétantes, leur promettant à chacun une mort dans les mois à venir, précisément le jour de leur anniversaire :
Syrmaïl MacKarmyr, mage de renom, professeur à l'Académie de magie;
Cythèle Everoni, prêtresse du dieux des Morts;
Eringvard Ulfsen, fils d'un homme et d'une fée;
Brytomarte Caniparol, guerrière de l'armée de la République.
Dans le désarroi le plus total, ces quatres personnages vont devoir tenter de faire fi de leur différences (et de leurs différents) afin de s'allier face à l'adversité qui les menace. Et le chemin qui mène à la vérité risque de s'avérer plus tortueux encore qu'ils ne l'avaient imaginé.
Tout ça paraît bien glauque n'est-ce pas ?
En fait, ce n'est pas simplement un impression... c'est glauque. Mais diantre, quel plaisir !
Bien que plongé dans un monde infiniment complexe, régi par des lois qui paraissent parfois abstraites et bien incommode à saisir, le lecteur n'en est pour autant pas désarçonné, au risque de se perdre et de ne plus rien y comprendre. Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai ! Parfois, on a VRAIMENT l'impression de s'y perdre. Mais au fil des chapitres, les éléments s'imbriquent les uns dans autres, se répandent dans notre esprit pour y trouver un écho cohérent qui permettra une schématisation parfaite (ou à ceci près) de l'histoire dans sa globalité.
Et le moins qu'on puisse, c'est que Nicolas Cluzeau n'a pas été avare en éléments du genre.
Non seulement il vous faudra prendre le temps de digérer l'histoire en elle-même (qui regorge de petits moments aussi sordides que délectables), mais en plus, il vous faudra absorber la richesse de l'imagination de l'auteur qui vous noiera sous une multitude de paysages insensés et pourtant, si habilement décrits, qu'il est impossible de ne pas se les représenter jusque dans les moindres détails.
Seul petite ombre au tableau (à mon goût), la longueur de certains détails, amenés de manière un peu trop répétitivement poétique à mon goût. Mais peut-être cela est-il nécessaire pour contraster et/ou atténuer la noirceur de l'histoire qui se déroule sous nos yeux.
Une lecture prenante et passionnante, loin des contrées jeunesse dont je ne m'éloigne que très rarement.
9,90 euros pour un roman d'une telle qualité, on aurait tort de s'en priver !
Date de parution : 16 octobre 2010
Editeur : Black Book Editions
Nombres de pages : 682
Prix France : 9,90 euros
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