décembre 28, 2012

SKELETON CREEK, TOME 1 : PSYCHOSE ◆ Patrick Carman

QUATRIÈME DE COUVERTURE
Il se passe des choses étranges à Skeleton Creek. Des choses terrifiantes. Avec Sarah, ma meilleure amie, j'ai tenté de percer un sinistre secret. J'ai failli mourir. À présent, je suis coincé chez moi, une jambe dans le plâtre. Je ne peux plus faire confiance à personne. C'est à peine si j'ose croire à ce que j'ai vu et entendu.  Je m'efforce de mettre cette effrayante histoire par écrit pendant que Sarah, armée de sa caméra, poursuit notre enquête. À chacune de ses découvertes, elle m'envoie un mot de passe qui me permet de visionner la vidéo en cachette. Ainsi, ensemble, nous continuons à traquer le mystère, prêts à tout pour exhumer la vérité.
Mais, nous le savons, rien n'est plus dangereux que de vouloir déterrer les fantômes du passé. Surtout dans une ville comme Skeleton Creek.


Eh bien, quand le chat n'est pas là, la souris lit !
Une souris qui a sa propre vision de la littérature jeunesse, son propre avis sur les dizaines de pages qui défilent devant ses yeux. Alors quand le chat n'est pas là, pourquoi la souris ne le partagerait-elle pas, cet avis ?

✦✦✦

Angoisse, frissons, intrigue, amitié destructrice (mais indestructible) et personnages aux caractères bien trempés ! Patrick Carman avait toutes les cartes en main pour nous faire vibrer au travers d'un livre plein de surprises, et ces cartes, c'est avec brio qu'il les a jouées !

Rédigé à la première personne du singulier, Skeleton Creek nous plonge dans une histoire qu'il nous tient en haleine du début à la fin ; une histoire dans laquelle les indices sont disséminés au fur et à mesure des pages, comme autant de petites miettes de pain qui permettraient au lecteur de retrouver son chemin... Ce qu'il s'empresse d'essayer de faire, d'ailleurs ! Plus l'histoire avance, plus l'on se met à émettre des suppositions, à développer ses propres hypothèses quant au dénouement du récit. Aucun ennui ! Aucune stagnation ! JAMAIS !

Quant aux vidéos parsemant le récit, elles ne font qu'ajouter à la grandeur de l'écriture. C'est en effet au travers du 7ème art (mutatis mutandis) que Sarah nous aide à compléter l'enquête, en nous projetant littéralement sur les lieux. Des vidéos quelque peu déroutantes qui réussissent à provoquer quelques sursauts.

Petit hic cependant : les évènements auraient sans doute gagné en intensité si l'auteur s'était abstenu de matérialiser le narrateur, ce qui aurait permis au lecteur d'incarner totalement la place du détective dans l'histoire et de se laisser entraîner dans ces investigations où fusent les questions.

Le plus grand regret de ma lecture : Ne pas avoir le tome 2 sous la main pour continuer l'enquête en compagnie de Ryan et Sarah !

◆ GÉNIAL ! ◆J'attends la suite pour décider si c'est un coup de coeur ou pas et ensuite je pourrai enfin me décider. Si c'est un coup de coeur je me plongerai sans doute immédiatement dans le tome 3 et sinon, ben non ^^
Et si vous trouvez que cette légende est longue, eh ben... vous avez raison... elle est longue ! 
✦✦✦

octobre 25, 2012

L'ÉCHANGE ◆ Brenna Yovanoff

QUATRIEME DE COUVERTURE

Mackie Doyle donnerait n'importe quoi pour avoir une vie normale, jouer de la basse et passer du temps avec la fille solitaire aux yeux pailletés. Mais la petite ville de Gentry cache de sombres secrets. Il y a seize ans, Mackie a été échangé contre un nouveau-né : il est un "remplaçant". Il vient en fait d'un monde terrifiant où d'obscurs tunnels côtoient des eaux noires et pestilentielles.
Lorsque ceux qu'il aime son menacés, Mackie n'a pas le choix : il doit affronter les créatures des entrailles de Gentry. Un combat à mort pour trouver enfin sa place, dans notre monde... ou dans le leur.





MON AVIS

Peut-être en attendais-je un peu trop ? Je ne le saurai jamais, mais ce qui est sûr, c'est que ce roman de Brenna Yovanoff n'a pas réussi à me happer et n'est jamais parvenu à m'attirer dans son ambiance, pourtant sombre et lugubre à souhait.

D'abord (et surtout), parce que les personnages manquent cruellement de profondeur. Enfin, certains d'entre eux sont plutôt bien amenés, comme Emma ou Roswell (respectivement la soeur et le meilleur ami de Mackie), mais justement, c'est là que réside tout le problème : lorsque les personnages secondaires sont agilement taillés, on s'attend à ce que le héros de l'histoire soit un chef-d'oeuvre, si imaginaire soit-il... Ce n'est pas le cas ici ! Le personnage de Mackie est plat, distant, presque transparent. Malgré le côté terriblement émouvant de l'histoire, je n'ai jamais réussi à ressentir la moindre petite once d'empathie pour lui. Il n'a rien déclenché en moi, presque comme si cette histoire n'était pas la sienne.

Ensuite, parce que l'histoire en elle-même n'est pas en reste de déception.
Quel fouillis ! C'est à n'y rien comprendre. Le récit commençait pourtant d'une manière simple et efficace, donnant l'impression de nous amener vers quelque chose de grand... Un peu trop grand, d'ailleurs ! À croire que l'auteure a voulu y déverser tout ce que son imagination pouvait contenir, en y ajoutant des références (musicales et autres) qui semblent n'être que de son propre goût. Du coup, la crédibilité du roman en pâtit, le rythme s'essouffle et devient lourd, et quand finalement chaque page apporte son lot de nouvelles révélations, on finit par décrocher et on ne lit plus l'histoire que d'un oeil, juste parce qu'on veut connaître la fin.

Parlons-en d'ailleurs de la fin... Dans le même style que le récit tout entier. Les révélations étant arrivées trop tôt, la fin n'est que trop prévisible, aucune surprise, aucun ébranlement. Mais que de questions ! Que de points mystérieux restés sans réponses ! L'imagination de l'auteure est certes présente, mais son désir de combler les interrogations des lecteurs ne l'est absolument pas. Tout au plus, les dernières phrases vous laisseront-elles échapper un petit "AH !", avant de vous forcer à lâcher un soupir de soulagement au moment de refermer le livre et de laisser l'histoire derrière vous.

Peut-être en attendais-je un peu trop ? Je ne le saurai jamais... Ce qui est sûr en tout cas, c'est que ce roman m'en a justement trop donné. L'idée était pourtant originale, l'histoire interpellante, la couverture grandiose, mais l'auteure aurait du penser et repenser le moindre de ses mots pour ne pas faire dans la démesure. Quand c'est trop... c'est vraiment trop !

- Décevant -

octobre 10, 2012

Sortie du mois ✪ PURE, de Julianna Baggot

Elle doit y entrer.
Il rêve d'en sortir.
Qui percera le secret du dôme ?

RÉSUMÉ
Depuis les Détonations qui ont ravagé le monde, Pressia vit avec son grand-père dans les décombres, la cendre et le danger. Demain, elle aura 16 ans, âge où la milice vous enlève pour entraîner les plus forts... ou achever les plus faibles. Pressia n'a plus le choix, elle doit se préparer à fuir. Au loin brille le Dôme : un lieu sécurisé et aseptisé où une petite partie de la population, les Purs, s'est réfugiée avant la catastrophe. Partridge n'a qu'une idée en tête : sortir. Mais comment survivre dans ce monde post-apocalyptique où tout est presque mort ?

Une dystopie, publiée aux éditions J'ai lu, qui fait déjà beaucoup parlé d'elle. Et comme d'habitude, pour nous mettre l'eau à la bouche, les éditeurs n'hésitent pas à nous offrir d'alléchants trailers :P

EN VO (celui que je préfère, glauque à souhait ^^) :


Et en français :


Et vous ?
Percerez-vous le secret du dôme ?
Rendez-vous sur la page Facebook des éditions J'ai lu pour toutes les exclusivités !

octobre 08, 2012

ATTENTION ! 
J'ai lu ce livre en version originale. 
Pour lire la chronique en anglais, cliquez ICI.

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale. Juliette, écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernsey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de tendresse et d'humanité. Juliette est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle, découvrant l'histoire de l'île, les goûts de chacun, l'impact de l'occupation allemande sur leurs vies.




MON AVIS

Mi-ennuyeux, mi-fascinant.
Mi-épouvantable, mi-émouvant.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'un long roman qui ne vous laissera pas indiférrent, et qui vous fera traverser plusieurs sentiments différents le long de votre lecture. Impossible de dire "Waw ! Quel chef-d'oeuvre !", mais impossible aussi de dire "Bah ! Quelle perte de temps !", tant vous risquez probablement de penser les deux à un moment ou à un autre du livre.

Le début est assez laborieux. Soudain plongé dans la vie de Juliette, sans rien connaître de ce que vous êtes sur le point de découvrir, vous êtes un peu décontenancé. "Parfait !", vous me direz. Oui mais non, pas tant que ça ! Parce qu'en réalité, les premières pages ne vous laissent découvrir qu'un échange de lettres absolument ennuyeux entre des personnes que vous ne connaissez pas et dont vous ne savez rien. La première pensée qui vous vient à l'esprit, c'est "Mais bon sang, pourquoi est-ce que je lis ce truc moi ?" (jusqu'à ce qu'une vilaine petite voix intérieure vous rappelle que vous êtes obligés de le lire, parce que ça fait partie des corvées choses que vous devez faire cette année pour l'université).

Ensuite, et par chance, les choses commencent à devenir légèrement intéressante. Vous en apprenez de plus en plus sur la vie de Juliette, sur son passé, son indépendance, son tempérament, sa carrière, etc. De manière surprenante, vous commencez à devenir curieux, à vouloir en savoir plus sur ce qui va se passer ensuite et vous finissez même par vous plonger aussi souvent que possible dans l'histoire, juste parce que vous ne pouvez plus vous en détacher. Une espèce d'énergie nouvelle déferle dans le roman, grâce aux premières lettres de Dawsey, à l'histoire du Cercle littéraire, aux lettres des autres membres de ce cercle et au mépris d'une vieille dame aigrie pour la plupart d'entre eux.

Jusqu'à ce que... malheureusement... l'histoire redevienne d'un ennui mortel... si mortel qu'il perdurera jusqu'à la toute dernière page. Bon, il faut l'avouer, par moment, apparaissent des scènes suffisamment drôles ou atroces pour parvenir à retenir votre attention (plutôt atroces que drôles à vrai dire, il ne faut pas oublier qu'on est en pleine période d'occupation allemande), mais globalement, la trame du roman ne parvient pas à vous empêcher d'être distrait et de décrocher de la lecture par moments. Bien sûr, les personnages sont attendrissants et courageux, bien sûr il s'agit d'une effroyable et triste histoire qui donne des sueurs froides à tout le monde, mais en ce qui me concerne, elle a totalement manqué d'un intérêt que j'attendais, même si j'ai été plutôt ému par les derniers évènements du récit.

Pauvre moi ! Et dire que je vais devoir connaître cette histoire sur le bout des doigts si je veux réussir l'examen oral de cette année.
Souhaitez-moi bonne chance ! :)

- Bien content d'en avoir fini -

BEWARE !
I'm a student and I'm still learning english everyday. 
Therefore, there could still be some mistakes in this  piece of writing.
Please forgive me for this.

To read this article in French, just click HERE.

SUMMARY

It's 1946 and Juliet Ashton can't think what to write next. Out of the blue, she receives a letter from Dawsey Adams of Guernsey - by chance, he's acquired a book that once belonged to her - and, spurred on by their mutual love of reading, they begin a correspondence. When Dawsey reveals that he is a member of the Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society, Juliet's curiosity is piqued and it's not long before she begins to hear from the other members. As letters fly back and forth with stories of live in Guernsey under the German Occupation, Juliet soon realises that the society is every bit as extraordinary as its name.




MY REVIEW

Half-boring, half-fascinating.
Half-terrible, half-lovely.
This is a pretty long piece of writing that makes you go through different feelings along your reading. You cannot say "Gosh! This is a masterpiece!", but you cannot either say "Gosh! This is a dead loss!", for you're most likely to feel both of these at any time in the book.

The beginning is pretty laborious, as you suddenly turn in Juliet's life without knowing the ins and outs of what you are about to discover. "Good thing!", you'll say. Well, truth be told, not so good, because you're just reading long and boring letters who people you absolutely know nothing about have sent to each other. The only thought you can have at this time is : "Why the hell am I reading this?" (until an inside evil voice reminds you that you are obliged to, it's just part of your chore duty for the university).

Then, luckily, things start becoming a bit interesting. You learn more and more about Juliet, about her past life, about her independence, her nature, her career, and so on. Surprisingly, you start being a little curious about what will happen next and you tend to read more and more, just because you are stuck in the story: the first letters of Dawsey, the story of the Literary Society, the letters coming from all its members and the disdain of an old woman for almost all of them, this is giving some punch to the book.

Until... unfortunately... it becomes boring again... and remains boring until the very last page of the book. Well, there are some funny or appalling moments showing up here and there that catch some part of your interest - especially appalling actually, it's the war after all - but generally, the whole plot cannot really avoid driving you to distraction. Of course, the characters are lovely and pretty brave, of course it's a sad and regrettable story that makes everybody shivering, but as far as I'm concerned, it was totally lacking in a deep interest, even if I felt pretty moved by the very end's events.

Poor me, I'll have to know it inside out if I want to pass this year's oral examination.
Wish me luck! :)

- Have had my fill of it -

septembre 16, 2012

Sortie événément ✪ NEVER SKY, de Véronica Rossi


"Depuis que le ciel s'est chargé d'éther, les hommes vivent sous des capsules où survivent dans la nature dévastée...  Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n'a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l'extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu'un. C'est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S'ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l'un l'autre pour trouver des réponses."

Découvrez vite le 1er tome de NEVER SKY !

Et pour vous tenter encore plus, les éditions Nathan ont réalisé une bande-annonce en français :


NEVERSKY_30s allin par Purefans

Sur YouTube, on trouve aussi plusieurs trailers en VO : https://www.youtube.com/results?search_query=under+the+never+sky+trailer&oq=under+the+never+sky+trailer&gs_l=youtube.3..35i39.612.3673.0.3936.27.25.0.0.0.0.160.2634.13j12.25.0...0.0...1ac.1.Rl53Wfyy94o.

Ne manquez pas cette nouvelle saga qui, publiée aux éditions Nathan, qui promet d'être explosive !
Pour tout savoir sur NEVER SKY, suivez le lien de lire en live : http://www.lireenlive.com/never-sky/.

OSEREZ-VOUS AFFRONTER LA RÉALITÉ ?

septembre 15, 2012

ATTENTION ! 
J'ai lu ce livre en version originale. 
Pour lire la chronique en anglais, cliquez ICI.

RÉSUMÉ
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse à cause d'un accident. Un crime. 264 jours sans parler, ni toucher personne. Jusqu'au moment où un gardien vient partager sa cellule. 
Le monde de Juliette est régi par un organisme tout puissant : le Rétablissement. Il contrôle l'accès à la nourriture, à l'eau et n'hésite pas à tuer pour asservir le peuple. Avide de pouvoir absolu, le fils du leader, Warner, dirige sa propre armée et son propre territoire. Mais ce qu'il désire par-dessus tout, c'est Juliette.
Pourtant, cette dernière n'a pas l'intention de se laisser faire...








Holly cow ! Ça c'est de la dystopie !
Enfin un roman suffisamment glauque pour mettre le lecteur mal à l'aise, enfin une héroïne suffisamment perturbée et rongée par la culpabilité pour bouleverser quiconque s'intéresse à elle. Ce roman m'a fait l'effet d'une petite bombe, d'un fagot de dynamite dont la longue mèche est restée enflammée jusqu'aux toutes dernières pages avant d'exploser brutalement.

Les premières pages sont d'un sordide exaltant. Plongé au coeur de la solitude de Juliette, on avance pas à pas dans les méandres de sa mémoire. Lentement, on évolue dans les souvenirs de sa vie pour ne découvrir que l'abjection, le remord, le mépris, l'infamie. Comme si cela ne suffisait pas, Juliette a en plus une piètre opinion d'elle-même, si bien exprimée qu'elle en devient presque contagieuse. Elle est seule, rejetée de la société, enfermée dans une cellule grise et froide, à cause d'un don qu'elle ne comprend pas, dont elle ne sait rien. Juliette a mal et le lecteur souffre avec elle.

Pendant quelques chapitres, ce n'est que torture psychologique, mémoires douloureuses, sentiment d'abandon... C'est dérangeant, c'est provocant, mais c'est terriblement grisant ! Puis, l'action débarque et là, il faut retenir son souffle, se préparer à fuir ou à affronter l'ennemi. 

C'est peut-être frustrant de n'en pas connaître davantage, mais ce serait encore plus frustrant pour vous si je vous en révélais plus. Ce qui fait la première force de ce roman, ce sont ses rebondissements inattendus, qui perdraient tout leur intérêt s'ils étaient... eh bien... attendus !

Petit bémol tout de même : Que de miel ! Que de confiture ! Que de gelée ! Que de barbapapa ! Juliette est amoureuse et elle nous le fait savoir, un peu trop souvent à mon goût, d'ailleurs ! Exprimer ses sentiments pour celui que l'on idolâtre, oui, prendre trois pages tous les deux chapitres pour le faire, pitié non ! Par moment, c'est suffisamment agaçant pour avoir envie de sauter quelques paragraphes. Heureusement, la trame dynamique du récit est tellement forte que cet amour dégoulinant ne gâche finalement pas la lecture.

Un roman puissant, des personnages renversants, une histoire virevoltante... Bref, un énorme coup de coeur ! À vrai dire, ma meilleure dystopie jusqu'à présent !

◆ Dément ! 


SHATTER ME, by Tahereh Mafi

BEWARE !
I'm a student and I'm still learning english everyday. 
Therefore, there could still be some mistakes in this  piece of writing.
Please forgive me for this.

To read this article in French, just click HERE.

SUMMARY
Juliette has the power to kill with a single touch. Juliette hasn't touched anyone in exactly 264 days. The last time she did, it was an accident, but The Reestablishment locked her up for murder. No one knows why Juliette's touch is fatal. As long as she doesn't hurt anyone else, no one really cares. The world is too busy crumbling to pieces to pay attention to a 17-year-old girl. Diseases are destroying the population, food is hard to find, birds don't fly anymore, and the clouds are the wrong color.
The Reestablishment said their way was the only way to fix things. So they threw Juliette in a cell. But maybe Juliette is more that a tortured soul stuffed into a poisonous body. Maybe she's exactly what they need right now. 







Holly cow! Now THIS is dystopia! 
Finally, here's a book dreary enough to make the reader feel uncomfortable, here's a heroine insane and feeling guilty enough to deeply move those who take a keen interest in her story. This novel is just some kind of bomb, a bundle of dynamite sticks of which the wick remained lighted until the very last pages, before violently exploding.

The first pages are just written in an exciting wretched way. The reader is introduced to the lonesome Juliette, who makes them go further in the meanders of her memory every page. Slowly, we can learn more and more about her pieces of remembrance, which are just full of humiliation, remorse, infamy and contempt. But this is not enough. Juliette has also a low opinion of herself and she shares this feeling so well, that this is likely to become contagious. She's completely alone, rejected from society, locked up in a grey cold cell, because of some kind of gift she cannot understand and about which she knows nothing. Juliette is hurt and the reader is suffering with her.

For some chapters, we can only find psychologic torture, hurting memories and abandon feeling... It's pretty thought-provoking, but it's really intoxicating! Then, action comes up and you'll have to hold your breath and prepare to run or fight the ennemy.

Perhaps it's frustrating for you that I don't say much about the story itself, but believe me, it would be even more frustrating if I told you more about it. The strength of this novel is that everything is unexpected. Where would be the sense in that if this everything were... well... expected?

Just a little thing that I didn't really appreciate: How much honey! How much sweet! How much cotton candy! Juliette is in love and she makes the reader aware of it, and just too often for me, if you ask. Expressing your feeling for someone you are totally fond of is okay, but using three pages every two chapters to do so, hell no! Sometimes, it was so irritating that I felt like skipping some passages. But luckily, the plot is intense enough to keep on reading in spite of that dripping love.

This novel is powerful, the characters are incredible, the story astonishing... It just really made me jump! Truth be told, probably the best dystopia I've read so far!

◆ Terrific ! 


septembre 12, 2012

YOKO TSUNO, Tome 25 : La servante de Lucifer ◆ Roger Leloup

SYNOPSIS

Accompagnée d'Emilia, Yoko Tsuno se rend en Écosse chez Cécilia, dans un château anciennement hanté, pour résoudre un nouveau mystère : lors de la restauration des caves du château, un catafalque a été trouvé. Celui-ci contenait un automate qui, selon d'anciens manuscrits, ne serait autre que la servante de Lucifer arrivée sur terre sur un animal diabolique ! Pour résoudre ce mystère, Yoko n'a d'autre choix que de descendre sous terre avec l'aide de la Vinéenne Khâny et de réanimer Zarka, la servante de Lucifer, avec qui elle concluera un pate qui l'amènera à rencontrer celui qu'on appelle "le diable"...


Éditions Dupuis ∙ 48 pages ∙ 10,60 euros



MON AVIS

Hmm...
Eh bien le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été émerveillé, ni même été réellement embarqué par l'histoire, qui est resté d'un ennui mortel (ou d'un mortel ennui) du début à la fin !

Les premières cases de l'album semblaient pourtant annoncer une bonne BD : de superbes illustrations, finement réalisées et parfaitement soignées ; de mystérieux objets qui conféraient au scénario une trame énigmatique ; une jeune héroïne fraîche, pimpante et pleine de dynamisme, tout ce qu'il fallait pour s'installer confortablement et passer un bon moment dans un univers où derrière chaque porte grinçante, on s'attend à découvrir le plus secret des secrets secrètement gardé secret.

On déchante bien vite ! Devant un jeu de couleurs subtilement mis en valeur, surplombent une narration bancale, presque brouillonne, doublé de dialogues farfelus et totalement désincarnés : aucune humanité, aucune chaleur, les répliques sont servies robotiquement, comme des codes qu'un ordinateur doit déchiffrer... Sauf qu'il faut peut-être rappeler que le lecteur est un être humain et qu'il a besoin de s'identifier aux héros dont il suit les aventures.

L'idée est là, mais on passe totalement à côté du récit. L'action est mal amenée, l'histoire trop fouillie. L'épisode principal est entouré de trop de petits détails, greffés aux dépens d'une intrigue qui souffre déjà bien suffisamment comme ça.

On l'aura compris, je n'ai pas du tout apprécié cette lecture ! C'est bien dommage, c'était mon premier Yoko Tsuno. Peut-être aurais-je du commencer par le premier tome (si je l'avais eu sous la main). Ou peut-être aurais-je simplement du ne jamais ouvrir celui-ci. En tout cas, je n'en garderai nul souvenir impérissable. Ça, c'est sûr !

◆ Complètement nul ! ◆


septembre 07, 2012

Les Simpson censurés en Russie

La nouvelle vient de tomber ! Désormais, être fan des Simpson et être amoureux de la Russie seront deux choses incompatibles.

Imaginez...
Amoureux des grands froids, de la neige et de la vodka, vous réservez plusieurs nuitées à l'hôtel Metropol de Moscou. Sur les rotules après une journée de visites éreintantes, vous vous laissez nonchalamment tomber sur votre lit (pas trop fort quand même, à minimum 200 euros la nuit, le lit doit valoir son prix, inutile de prendre le risque de le démolir). Nonchalamment toujours, vous tendez le bras vers la télécommande, пульт дистанционного управления en russe (oui je sais, 29 lettres et 3 mots pour dire ce que nous disons en 12 lettres... et un seul mot !) et vous zappez jusqu'à trouver la chaîne 2x2. Quelle belle surprise, un épisode des Simpson est justement en train d'y être diffusé ! Vous vous installez confortablement et vous vous mettez en condition pour savourer les prochaines 24 minutes. Sauf que, au moment où Homer est sur le point d'étrangler Bart (et avouez-le, c'est un de vos moments préférés), l'image se brouille, et au lieu de la scène qui vous rend habituellement hilare, vous ne voyez qu'un écran noir et un message censé être ironique, mais que vous ne comprenez pas, puisque vous ne parlez pas le russe (d'ailleurs, vous ne regardiez l'épisode que parce que vous l'avez déjà vu 387 fois et que vous le connaissez par coeur). Eh bien ça, c'est ce qui attend désormais TOUS LES HABITANTS DE RUSSIE, suite à une nouvelle loi du gouvernement russe, qui contraint les directeurs de programmes à censurer toute scène de violence, de sexe ou d'incitation à la consommation de drogue ou d'alcool dans les émissions pour enfants.

Bon, on ne reviendra pas sur l'éternel débat "Les Simpson, un dessin animé pour enfants ou pas ?". On ne polémiquera pas non plus sur le bon sens ou l'utilité d'une telle loi, les choses sont ce qu'elles sont (mais bon, tout de même...). Soulignons simplement que désormais, les petites têtes blondes du plus grand pays d'Europe géographique ne connaîtront plus le plaisir de voir gicler le sang de Scratchy (le chat), ni celui de voir ses organes se répandre au sol avant qu'Itchy (la souris) ne s'en empare pour les passer au mixer et en faire une soupe qu'elle fera boire de force à la tête décapitée de Scratchy (toujours le chat).

Euh... Quoi ? Vous trouvez vraiment ça violent vous ? ^^

Sources :

septembre 04, 2012

Concours ▪ A THOUSAND WORDS

937...

C'est le nombre actuel de commentaires sur le blog.
Vous allez me dire "Oui... Et alors ?". Eh bien, j'ai décidé de jouer avec ces chiffres. Ou plutôt, de VOUS faire jouer. Et connaissant vos esprits toujours en ébullition, je perçois que vous commencez déjà à comprendre de quoi il s'agit (et vous avez raison*).

A thousands words...
Mille mots...
Mille commentaires !

Inutile maintenant de vous dire (bien que je vais le faire quand même), que le 1000 ème commentaire sera l'heureux gagnant de ce nouveau concours (enfin, pas le commentaire en lui-même hein, mais celui ou celle qui l'aura écrit, bien sûr).

À gagner :

Pas de date de fin, le concours se terminera lorsque le 1000ème commentaire aura été posté.

Quelques règles cependant

  • Inutile de sacrifier les plus beaux mots de la langue française en submergeant les articles déjà postés de nombreux commentaires, si subtils soient-ils ;
  • Il est nécessaire de laisser vos commentaires sous un pseudo via lequel je pourrai ensuite vous recontacter. Si le millième commentaire était laissé par un utilisateur anonyme, l'utilisateur ayant posté le mille et unième commentaire serait déclaré gagnant. Si le mille et unième commentaire était laissé par un utilisateur anonyme, l'utilisateur ayant posté le mille et deuxième commentaire serait déclaré gagnant, et ainsi de suite ;
  • Ce concours est réservé aux habitants de Belgique et de France Métropolitaine.


BONNE CHANCE À TOUS !

* Enfin, si vous pensiez à ça. Dans tous les autres cas, vous aviez tort ^^

septembre 01, 2012

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Liam O'Connor aurait dû mourir en mer en 1912.
Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010.
Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026.
Mais à la dernière seconde, une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des TIME RIDERS. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne modifient le passé... et ne détruisent notre monde.

Suite à une erreur de Maddy, Liam se retrouve bloqué à 65 millions d'années en arrière, à l'époque des dinosaures, en plein coeur de leur terrain de chasse.




MON AVIS

Tumultueux, le début fut,
Intriguant, l'histoire devint,
Ravageuse, la fin se révéla !

En 441 pages, Alex Scarrow a réussi à me faire traverser plusieurs stades de sensation et d'excitation. Ce n'est plus un secret pour personne, le tome 1 de TIME RIDERS a débarqué il y a quelques mois, tel un ovni dont les pages auraient servi de moteur à propulsion pour l'amener jusque chez nous. Très vite, les avis ont fusé de toutes parts et la grande majorité des lecteurs ont été séduits, moi y compris (pas que moi d'ailleurs, puisqu'Ursula avait tenu, elle aussi, à vous laisser son avis* ^^). Bref, j'étais fébrile à l'idée de retrouver Liam, Maddy et Sal et au moment d'ouvrir le roman, l'enthousiasme était grand.

Maintenant... il est l'heure de dire la vérité ! Sur la première centaine de pages, j'ai eu un peu de mal (ouuuuuuuhhhh !). Je ressentais comme un dysfonctionnement au niveau de l'histoire, comme un trouble qui m'empêchait de m'imprégner de l'ambiance du récit, que je trouvais nettement moins bien relatée que dans le premier tome. Trop d'insouciance, trop de bonhomie... en gros, j'étais un peu déçu et j'avais peur que cet état des choses ne persiste jusqu'à la fin.

Heureusement, l'auteur, comme s'il avait entendu mes plaintes, a décidé de prendre les choses en main et, ni une ni deux, voilà que l'action prend place et que la magie, ou plutôt la science-fiction, opère ! Un futur bien désespérant, un passé dangereux peuplé de dinosaures (mais pas que... !), de la science, de l'inquiétude, de l'amitié, des complots, de la trahison, de l'intrigue, tout ce qui m'a fait aimé le premier tome était de retour et j'en étais soulagé.

Du coup, les pages se sont mises à tourner, les mots à défiler, les évènements à s'enchaîner à une vitesse qu'on ne finit par même plus calculer. C'est du grand, c'est du bon, c'est du TIME RIDERS à l'état pur... et on ADORE ÇA !

Un deuxième tome qui finit en apothéose avec une révélation qui nous donne envie de déchirer le bouquin, de rage d'en finir si brutalement. Un rêve, un seul, voyager dans le futur pour se procurer le(s) prochain(s) tome(s) au plus vite.

Oui, ou bien on peut simplement attendre le tome 3 bien sagement chez soi... ça marche aussi ^^
◆ Génial ! ◆


Paru le 7 juin 2012
Éditions NATHAN
441 pages
15,50 euros

août 31, 2012

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Nom : Green

Prénom : Pénélope
Situation familiale : orpheline, unique héritière du journaliste JAMES ALEC GREEN
Situation professionnelle : journaliste de choc au EARLY MORNING NEWS
Signes particuliers : un terrible mal de mer, un garde du corps français particulièrement précieux et un goût prononcé pour l'aventure et le danger.
La première enquête de Penelope a bien failli lui coûter la vie. Mais qu'à cela ne tienne ! Il n'est pas dit que ce léger contretemps suffira à la décourager. À peine remise de ses émotions, la voici qui prend la mer, direction NEW YORK, où l'attend un nouveau terrifiant mystère.


MON AVIS

Mais d'où diable nous provient cette ensorceleuse ? Pour la troisième fois consécutive, Béatrice Bottet m'envoûte à coup de mots enjôleurs et de phrases mystiques. Je ne sais de quel breuvage elle se repaît lors de l'écriture de ses romans, mais à chaque fois, ses vocables font mouche. Au Moyen-Âge, on en aurait brûler pour moins que ça !

Et s'il n'y avait que les mots ! Mais non, Miss Bottet ne s'en contente pas. Car au coeur de ces mots, elle tisse une ombrageuse toile aux quatre coins de laquelle elle disperse mille et un "attrape-lecteur". Résultat : subjugué par l'étincelant, le lecteur est capturé, captivé, privé de sa mobilité, de ses propres pensées, totalement hypnotisé !

Et la chute est brutale. Un peu trop même... Car si le début du voyage semble doucereux et jovial, à mesure que les pages tournent, les ténèbres s'y engouffrent et le récit s'assombrit. Plus glauque que le premier tome, ce deuxième volume saura entraîner le lecteur (encore lui) dans les ruelles d'un ancien New-York triste, lugubre et misérable, au centre duquel se déroulent des évènements révoltants, dont on aurait peut-être préféré tout ignorer. Sauf que... C'est tellement bien écrit, c'est si subtilement abordé, c'est si agilement rapporté, qu'on ne peut que se satisfaire d'en avoir pris connaissance et même, d'en avoir dévoré.

Penelope Green qui prend le bâteau vers New-York ; Penelope Green qui tient à garder Cyprien auprès d'elle ; Penelope Green qui interrompt son enquête principale pour se pencher vers une affaire mystérieuse et terrifiante... on y parle d'enfants, on y parle de disparitions, on y parle de morts ; Penelope Green qui s'investit, une fois encore, dans une mission pendant laquelle les questions semblent ne trouver aucune réponse... Jusqu'à ce que !

Ce deuxième tome est une merveille, un joyau poli avec soin par son auteure afin de nous livrer la plus belle des pierres, qu'on ne peut plus s'empêcher de contempler et qui ne cessera de nous tourmenter (mon préccciieeuuux... !)

◆ Fantastic ! ◆

漫画・BLOOD LAD - TOME 1, Yûki Kodama

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Loups-garous, zombies et autres créatures de la nuit ont toujours inspiré la terreur aux humains. Staz est un vampire, un vrai caïd qui règne sans partage sur un des quartiers des enfers. Mais plutôt que de jouer au suceur de sang, il préfère squatter sa console et collectionner les mangas. C'est un véritable otaku*, fan de la culture nippone ! Alors quand une jeune japonaise égarée débarque sur son territoire, il n'a plus qu'une idée en tête : en faire la pièce maîtresse de sa collection.








MON AVIS

La vache les gars ! J'ai pris un de ces pieds ! ^^
Oubliez tout ce que vous savez (ou ne savez pas) sur les mangas (漫画), parce que celui-ci sort suffisamment du lot pour tout bouleverser.

D'abord, on nous gratifie, dès le début du manga, de deux pages en couleurs. Ouais, je sais, ça se fait de plus en plus souvent, mais moi j'aime ça, alors je le dis ! Faut dire que ces deux pages couleurs ont tout de même une importance capitale : elles introduisent l'histoire qui suit d'une manière glauque et sinistre (tout ce qu'on aime), juste avant de faire s'écrouler le mythe du vampire puissant et sanguinaire (ou même celui du vampire qui scintille dès que le soleil touche sa peau... no comment !).

Bref, en deux temps, trois mouvements, nous voilà plongé au coeur du quotidien de Staz, un vampire complètement geek qui passe la majeure partie de son temps à jouer aux jeux vidéo et à lire des mangas. Bon, de temps en temps, il sort de chez lui pour casser les dents d'un type ou pulvériser un démon qui voudrait voler sa place de boss. Parce que oui, Staz est un boss. Il règne sur une partie du monde des démons et de temps temps, il doit défendre son territoire contre l'invasion ennemie.

Tout ça c'est bien joli, mais heureusement, l'histoire ne se borne pas qu'à nous raconter les déboires physiques et brutaux d'un vampire en manque de tranquilité. Non ! Non ! Non ! Le plus intéressant se produit lorsqu'une jeune fille japonaise arrive dans le monde des démons et est présentée à Staz. "J'ai l'impression de rêver ! Une humaine ! Je vais enfin rencontrer une humaine !" (ce n'est pas moi qui le dis, c'est lui ^^). Son plus grand rêve va enfin être comblé... C'était sans compter sur l'imagination de l'auteur !

Ce manga ne fait décidément pas dans le Twilight bas de gamme et ne nous sert pas une amourette facile et mielleuse à vomir. C'est même plutôt le contraire et on s'en réjouit, sinon, on aurait sans doute frôler le récit soporifique. C'est trash, c'est bourré d'humour, c'est audacieux... En gros, ça a toutes les qualités pour faire passer un EXCELLENT moment au lecteur en déroulant sous ses yeux un scénario original et totalement inattendu et, dieu merci, loin des sentiments doucereux qu'on a l'habitude de voir en ce moment dès qu'un homme et une femme se rencontrent. Bon, je vous l'accorde, Staz n'est pas un homme, c'est un vampire, mais personnellement, je lui offrirais volontiers mon cou !
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*Otaku (おたく en hiragana, ou お宅 en faisant usage du kanji) est une personne qui consacre une certaine partie de son temps à une activité d'intérieur comme les mangas, animes, les idoles japonaises, ou encore les jeux vidéo. Le terme japonais est composé de la préposition honorifique "o" () et du substantif "taku" () signifiant "maison", "demeure", le "chez-soi".
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Otaku

◆ Please, bite me! ◆

juin 30, 2012

KALEB - SAISON 1, de Myra Eljundir

QUATRIÈME DE COUVERTURE

À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe. Il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangeureux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Traqué comme une bête, il en veut toujours plus, jusqu'au jour où sa propore puissance le dépasse et où tout bascule... Mais que peut-con contre le volcan qui vient de se réveiller ?







MON AVIS

Kaleb Helgusson est un adolescent presque comme les autres. Certes, il a toujours été un peu plus sensible aux sentiments de ses congénères, mais c'est dans sa nature, il n'y a rien d'extraordinaire à cela. Ou du moins... il n'y AVAIT RIEN !

Du jour au lendemain, l'empathie de Kaleb commence à prendre une place plus importante, jusqu'à dévorer ses propres sentiments, jusqu'à les consumer pour les remplacer par des émotions qui ne sont pas siennes. Torturé, balancé entre amour, haine, violence et rage, Kaleb souffre dans un corps et un esprit qu'il peine à reconnaître et à maîtriser. Et si le plus grand des dangers ne venaient pas de Kaleb lui-même ?
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Raconté comme ça, ça a l'air alléchant, mais malheureusement, on déchante très vite !

Pour moi, les choses ont tout de suite mal commencé : une rédaction au présent, des phrases courtes insérées dans un style haché, j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans l'histoire et à m'imprégner des personnages desquels je suis resté distant du début à la fin. J'avais bien un quelconque espoir que l'histoire décolle et me fasse oublier ce style particulier, mais rien n'y a fait, je ne suis jamais parvenu à adhérer, ni à ressentir une quelconque empathie (puisque c'est le thème) pour les personnages.

Il y a des scènes choc, c'est vrai, mais ce n'est pas ce qui m'a dérangé dans ce roman (il en faut plus pour heurter la sensibilité d'un Ardanuel, foi de moi !). Non, ce qui m'a vraiment tenu à l'écart du récit, c'est la style de l'auteure, ce manque de fluidité, cette enchaînement bancal, parfois, entre plume poétique et plume acide et vulgaire. Je comprends qu'il s'agit là d'illustrer les pensées et le ressenti des différents personnages, mais ça m'a totalement empêché de m'approprier les évènements, tout comme les changements de pensées en plein chapitre, lorsque le lecteur saute du point de vue d'un personnage à un autre sans préavis... c'est déroutant et embarrassant pour s'y retrouver dans un récit dont la complexité va crescendo.

Bref, certainement un bon fond, mais une exploitation trop émiettée et trop "patchwork" à mon goût ; des personnages qui ne parviennent pas à capter le lecteur dans un contexte général qui laisse trop indifférent. Le premier roman de la Collection R qui n'est pas un coup de coeur... dommage !

D'autres avis ? J'ai lu ce roman avec deux filles extra qui ont leur propre opinion sur ce roman, retrouvez leurs chroniques en cliquant sur les liens suivants : ANNE SOPHIE, NAMINE.


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Auteure : Myra Eljundir
Date de parution : 14 juin 2012
Editeur : Robert Laffont (Collection R)
Nombre de pages : 456
Prix France : 18,00 €
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- Pas terrible -