août 31, 2012

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Nom : Green

Prénom : Pénélope
Situation familiale : orpheline, unique héritière du journaliste JAMES ALEC GREEN
Situation professionnelle : journaliste de choc au EARLY MORNING NEWS
Signes particuliers : un terrible mal de mer, un garde du corps français particulièrement précieux et un goût prononcé pour l'aventure et le danger.
La première enquête de Penelope a bien failli lui coûter la vie. Mais qu'à cela ne tienne ! Il n'est pas dit que ce léger contretemps suffira à la décourager. À peine remise de ses émotions, la voici qui prend la mer, direction NEW YORK, où l'attend un nouveau terrifiant mystère.


MON AVIS

Mais d'où diable nous provient cette ensorceleuse ? Pour la troisième fois consécutive, Béatrice Bottet m'envoûte à coup de mots enjôleurs et de phrases mystiques. Je ne sais de quel breuvage elle se repaît lors de l'écriture de ses romans, mais à chaque fois, ses vocables font mouche. Au Moyen-Âge, on en aurait brûler pour moins que ça !

Et s'il n'y avait que les mots ! Mais non, Miss Bottet ne s'en contente pas. Car au coeur de ces mots, elle tisse une ombrageuse toile aux quatre coins de laquelle elle disperse mille et un "attrape-lecteur". Résultat : subjugué par l'étincelant, le lecteur est capturé, captivé, privé de sa mobilité, de ses propres pensées, totalement hypnotisé !

Et la chute est brutale. Un peu trop même... Car si le début du voyage semble doucereux et jovial, à mesure que les pages tournent, les ténèbres s'y engouffrent et le récit s'assombrit. Plus glauque que le premier tome, ce deuxième volume saura entraîner le lecteur (encore lui) dans les ruelles d'un ancien New-York triste, lugubre et misérable, au centre duquel se déroulent des évènements révoltants, dont on aurait peut-être préféré tout ignorer. Sauf que... C'est tellement bien écrit, c'est si subtilement abordé, c'est si agilement rapporté, qu'on ne peut que se satisfaire d'en avoir pris connaissance et même, d'en avoir dévoré.

Penelope Green qui prend le bâteau vers New-York ; Penelope Green qui tient à garder Cyprien auprès d'elle ; Penelope Green qui interrompt son enquête principale pour se pencher vers une affaire mystérieuse et terrifiante... on y parle d'enfants, on y parle de disparitions, on y parle de morts ; Penelope Green qui s'investit, une fois encore, dans une mission pendant laquelle les questions semblent ne trouver aucune réponse... Jusqu'à ce que !

Ce deuxième tome est une merveille, un joyau poli avec soin par son auteure afin de nous livrer la plus belle des pierres, qu'on ne peut plus s'empêcher de contempler et qui ne cessera de nous tourmenter (mon préccciieeuuux... !)

◆ Fantastic ! ◆

漫画・BLOOD LAD - TOME 1, Yûki Kodama

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Loups-garous, zombies et autres créatures de la nuit ont toujours inspiré la terreur aux humains. Staz est un vampire, un vrai caïd qui règne sans partage sur un des quartiers des enfers. Mais plutôt que de jouer au suceur de sang, il préfère squatter sa console et collectionner les mangas. C'est un véritable otaku*, fan de la culture nippone ! Alors quand une jeune japonaise égarée débarque sur son territoire, il n'a plus qu'une idée en tête : en faire la pièce maîtresse de sa collection.








MON AVIS

La vache les gars ! J'ai pris un de ces pieds ! ^^
Oubliez tout ce que vous savez (ou ne savez pas) sur les mangas (漫画), parce que celui-ci sort suffisamment du lot pour tout bouleverser.

D'abord, on nous gratifie, dès le début du manga, de deux pages en couleurs. Ouais, je sais, ça se fait de plus en plus souvent, mais moi j'aime ça, alors je le dis ! Faut dire que ces deux pages couleurs ont tout de même une importance capitale : elles introduisent l'histoire qui suit d'une manière glauque et sinistre (tout ce qu'on aime), juste avant de faire s'écrouler le mythe du vampire puissant et sanguinaire (ou même celui du vampire qui scintille dès que le soleil touche sa peau... no comment !).

Bref, en deux temps, trois mouvements, nous voilà plongé au coeur du quotidien de Staz, un vampire complètement geek qui passe la majeure partie de son temps à jouer aux jeux vidéo et à lire des mangas. Bon, de temps en temps, il sort de chez lui pour casser les dents d'un type ou pulvériser un démon qui voudrait voler sa place de boss. Parce que oui, Staz est un boss. Il règne sur une partie du monde des démons et de temps temps, il doit défendre son territoire contre l'invasion ennemie.

Tout ça c'est bien joli, mais heureusement, l'histoire ne se borne pas qu'à nous raconter les déboires physiques et brutaux d'un vampire en manque de tranquilité. Non ! Non ! Non ! Le plus intéressant se produit lorsqu'une jeune fille japonaise arrive dans le monde des démons et est présentée à Staz. "J'ai l'impression de rêver ! Une humaine ! Je vais enfin rencontrer une humaine !" (ce n'est pas moi qui le dis, c'est lui ^^). Son plus grand rêve va enfin être comblé... C'était sans compter sur l'imagination de l'auteur !

Ce manga ne fait décidément pas dans le Twilight bas de gamme et ne nous sert pas une amourette facile et mielleuse à vomir. C'est même plutôt le contraire et on s'en réjouit, sinon, on aurait sans doute frôler le récit soporifique. C'est trash, c'est bourré d'humour, c'est audacieux... En gros, ça a toutes les qualités pour faire passer un EXCELLENT moment au lecteur en déroulant sous ses yeux un scénario original et totalement inattendu et, dieu merci, loin des sentiments doucereux qu'on a l'habitude de voir en ce moment dès qu'un homme et une femme se rencontrent. Bon, je vous l'accorde, Staz n'est pas un homme, c'est un vampire, mais personnellement, je lui offrirais volontiers mon cou !
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*Otaku (おたく en hiragana, ou お宅 en faisant usage du kanji) est une personne qui consacre une certaine partie de son temps à une activité d'intérieur comme les mangas, animes, les idoles japonaises, ou encore les jeux vidéo. Le terme japonais est composé de la préposition honorifique "o" () et du substantif "taku" () signifiant "maison", "demeure", le "chez-soi".
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Otaku

◆ Please, bite me! ◆