octobre 08, 2012

ATTENTION ! 
J'ai lu ce livre en version originale. 
Pour lire la chronique en anglais, cliquez ICI.

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale. Juliette, écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernsey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de tendresse et d'humanité. Juliette est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle, découvrant l'histoire de l'île, les goûts de chacun, l'impact de l'occupation allemande sur leurs vies.




MON AVIS

Mi-ennuyeux, mi-fascinant.
Mi-épouvantable, mi-émouvant.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'un long roman qui ne vous laissera pas indiférrent, et qui vous fera traverser plusieurs sentiments différents le long de votre lecture. Impossible de dire "Waw ! Quel chef-d'oeuvre !", mais impossible aussi de dire "Bah ! Quelle perte de temps !", tant vous risquez probablement de penser les deux à un moment ou à un autre du livre.

Le début est assez laborieux. Soudain plongé dans la vie de Juliette, sans rien connaître de ce que vous êtes sur le point de découvrir, vous êtes un peu décontenancé. "Parfait !", vous me direz. Oui mais non, pas tant que ça ! Parce qu'en réalité, les premières pages ne vous laissent découvrir qu'un échange de lettres absolument ennuyeux entre des personnes que vous ne connaissez pas et dont vous ne savez rien. La première pensée qui vous vient à l'esprit, c'est "Mais bon sang, pourquoi est-ce que je lis ce truc moi ?" (jusqu'à ce qu'une vilaine petite voix intérieure vous rappelle que vous êtes obligés de le lire, parce que ça fait partie des corvées choses que vous devez faire cette année pour l'université).

Ensuite, et par chance, les choses commencent à devenir légèrement intéressante. Vous en apprenez de plus en plus sur la vie de Juliette, sur son passé, son indépendance, son tempérament, sa carrière, etc. De manière surprenante, vous commencez à devenir curieux, à vouloir en savoir plus sur ce qui va se passer ensuite et vous finissez même par vous plonger aussi souvent que possible dans l'histoire, juste parce que vous ne pouvez plus vous en détacher. Une espèce d'énergie nouvelle déferle dans le roman, grâce aux premières lettres de Dawsey, à l'histoire du Cercle littéraire, aux lettres des autres membres de ce cercle et au mépris d'une vieille dame aigrie pour la plupart d'entre eux.

Jusqu'à ce que... malheureusement... l'histoire redevienne d'un ennui mortel... si mortel qu'il perdurera jusqu'à la toute dernière page. Bon, il faut l'avouer, par moment, apparaissent des scènes suffisamment drôles ou atroces pour parvenir à retenir votre attention (plutôt atroces que drôles à vrai dire, il ne faut pas oublier qu'on est en pleine période d'occupation allemande), mais globalement, la trame du roman ne parvient pas à vous empêcher d'être distrait et de décrocher de la lecture par moments. Bien sûr, les personnages sont attendrissants et courageux, bien sûr il s'agit d'une effroyable et triste histoire qui donne des sueurs froides à tout le monde, mais en ce qui me concerne, elle a totalement manqué d'un intérêt que j'attendais, même si j'ai été plutôt ému par les derniers évènements du récit.

Pauvre moi ! Et dire que je vais devoir connaître cette histoire sur le bout des doigts si je veux réussir l'examen oral de cette année.
Souhaitez-moi bonne chance ! :)

- Bien content d'en avoir fini -

3 commentaires:

Anne Sophie a dit…

moi j'avais trouvé ça bien...

Au Rendez-vous Littéraire a dit…

Gros coup de coeur pour moi !!!

Frankie a dit…

J'avais beaucoup aimé cette histoire que j'ai lue il y a maintenant 3 ans. J'avais juste regretté que les styles des différentes lettres ne soient pas plus marqués.