mai 29, 2011

L'ELU DE MILNOR, T1: LA FUITE de Sophie Moulay

QUATRIEME DE COUVERTURE

Dans le monde médiéval de Milnor, régi par la magie et les guildes, les Sages, sur la foi d'une prophétie, sont partis à la recherche de l'Elu, seul capable de tenir tête à l'Ennemi mystérieux qui menace l'ensemble des contrées. Ils ont cru l'avoir identifié en la personne d'un jeune garçon, Almus. Onze ans plus tard, ils découvrent qu'ils se sont trompés...






Parution : 21 janvier 2011
Editeur : Oskar (Collection: Oskar Fantasy)
Nombre de pages : 455
Prix France : 19,95 euros

MON AVIS

WARNING !
Cette chronique est légèrement plus longue que mes chroniques habituelles. 
Que voulez-vous, quand le coeur aime, l'esprit est prolixe ^^


Un pur régal !
455 pages qui ont défilé devant mes yeux sans que je ne m’en aperçoive.
Tout s’est passé si vite…

« L’oracle nous a dit – en termes assez colorés, d’ailleurs – que nous nous étions trompés d’Elu. Nous avons agi en toute bonne foi, nous pensions réellement avoir trouvé l’enfant miraculeux… »

Almus n’est pas un héros édulcoré comme la plupart de ces adolescents qui se découvrent de fabuleux pouvoirs (et vous avez remarqué comme ils sont nombreux en ce moment ?). D’abord parce qu’il a été reconnu comme étant l’élu lorsqu’il avait deux ans et qu’à ce titre, il n’a eu aucunement l’occasion de s’en réjouir ; ensuite, parce que de toute façon, il n’est pas l’élu !

Et cette nouvelle tombe comme un couperet !

Humilié, privé de pouvoirs et d’intérêt particulier, il décide de fuir l’île d’Obélane pour retrouver sa famille au palais de Varsh, au cœur des Vieilles Terres.

En chemin, il rencontre PilNoir-Cœur, et Mira (une petite fille qui possède un don aussi surprenant que terrifiant). Très vite, tous se lient d’amitié les uns pour les autres. Mais la vie en dehors des remparts d’Obélane n’est pas sans danger pour un adolescent de treize ans. D’autant plus lorsque l’ennemi ignore qu’Almus n’est pas le véritable Elu.

C’est avec une nostalgie déjà bien ancrée en moi que j’ai tourné la dernière page de l’Elu de Milnor. Dès le début de ma lecture, je me suis profondément attaché à Almus  et ce sentiment d’attachement s’est répercuté sur chacun de ses amis, à mesure de leur arrivée dans l’histoire.


Sophie Moulay nous régale d’une plume fluide, subtile et gorgée du délicat parfum de la jeunesse et de l’insouciance… Dans certaines scènes seulement. Car sous ses aspects légers, l’histoire dissimule tout un pan de souffrance qui contraste férocement avec la désinvolture d’Almus et de ses amis.

Le personnage d'Almus est le pilier principal sur lequel repose toute la crédibilité, l’énergie et la solidité de ce roman : sa personnalité possède une profondeur réelle, dont les différents aspects nous sont dévoilés avec talent. Les caractères de ses amis ne sont pas en reste d’intensité, mais c’est le tempérament d’Almus qui s’impose réellement, à travers une maturité altérée et trop vite acquise.

Oh  bien sûr, il s’agit là d’une fiction jeunesse (cela se ressent d'ailleurs de temps en temps au fil du roman), mais certains passages ont tout de même réussi à me figer d’effroi, les mots baignant mes yeux d’une douleur ou d’une tristesse perceptible ou, en tout cas, terriblement éprouvée. Et quelque chose me laisse penser qu’il ne s’agit là que d’un début !

Non contente de nous emmener dans son univers à grands renforts de mots ensorceleurs, Sophie Moulay nous fait littéralement vibrer et palpiter au gré d’un scénario aussi déroutant que mystérieux :

Pourquoi Almus a-t-il soudainement perdu tous ses pouvoirs ?
Que signifie le comportement humiliant des Sages d’Obélane envers lui ?
Quel est ce mystérieux ennemi de Milnor, annoncé par la prophétie de l’Oracle ?

Chaque chapitre semble rapprocher le lecteur de la vérité jusqu’à ce que, sans crier gare, l’histoire virevolte soudainement pour nous faire atterir à des kilomètres de la tournure attendue, crainte ou espérée.

Un petit bijou ! Que dis-je ? Un rubis ! Un saphir ! Une émeraude ! … Un DIAMANT !
Une lecture qui vous apportera autant de plaisir que de frustration (« Mais bon sang pourquoi je n’ai pas le tome 2 entre les mains ?!? »).

Le supense est à son comble; le désarroi, complet; le coup de cœur ? INDENIABLE ! :)

+ 2 minis coups de cœurs supplémentaires :
Le premier, pour la couverture, qui est tout simplement sublime.
Le deuxième, pour l’extrait des Chroniques de l’Elu (rédigées par le Sage Santos), qui est remarquablement rédigé. A la seule lecture de ces deux pages, l’envie de dévorer le roman est totalement irrésistible et incontrôlable.

Merci à Sophie Moulay, pour sa sympathie, sa gentillesse et sa confiance.
Merci aussi aux Editions OSKAR, pour l’envoi de cet ouvrage (à quand le deuxième ? Hein ? Dites ?)


Retrouvez dès à présent mon interview de Sophie Moulay en cliquant sur la photo de l'auteure, ci-dessous :


- COUP DE COEUR -

7 commentaires:

bambi_slaughter a dit…

Je n'ai lu ton avis qu'en diagonale mais j'en ai assez lu pour savoir que je dois noter ce titre ^^

Anne Sophie a dit…

wahou quel billet et hop, +1 dans la Wish List de moi ^^ J'espère que tu vas affreusement culpabiliser :)

Lévana a dit…

J'avais déjà repéré ce livre. J'ai lu aussi en diagonale ton billet mais il confirme mon idée; il faut que je lise ce livre =)

Naminé a dit…

J'avais déjà repéré ce livre il y a quelques semaines grâce au blog de Jess, bon cette fois ci je l'ajoute à ma Wish-List je suis convaincue ^^

Anonyme a dit…

Ravie de voir que la magie a fonctionné chez toi aussi ! Ce premier tome est tout bonnement EXCELLENT et vivement la suite ! (Dis, on peut déjà prévoir une LC dessus ^^)
Pour le livre de Sylvie, je devrais finir Farlander dans 2-3 jours (ciné demain soir oblige), tu penses qu'on peut démarrer genre jeudi ou c trop juste pour toi ?

Marion a dit…

Une magnifique chronique ! J'avais déjà ce titre dans ma wish list mais alors là, je deviens carrément impatiente :)

Audrey891 a dit…

Ah ben voilà, je viens de finir ce livre après l'avoir acheté suite à ton post et j'ai adoré !!! Je n'ai qu'une hâte : connaître la suite ! Merci pour cette découverte.