Posted by Ardanuël | dimanche, novembre 17, 2013 |
L'HISTOIRE
Ce manga raconte l’histoire d’un petit chat recueilli par une famille et son évolution au sein de cette famille. Chaque épisode met en scène un moment marquant de cette vie de chat : sa première rencontre avec une auto, avec un chien, comment il va apprendre à faire ses besoins dans la litière, le bon goût des croquettes, la chaleur du soleil à travers les vitres, le confort ouaté des pantoufles de papa, etc.
Miaaouww… Miaaouuuw… Rraaaoowww !
*ronronne* *ronronne* *ronronne*
Comment ne pas se
laisser attendrir par cette petit boule de poils qui découvre la vie avec
innocence et jovialité ? Une seule envie, le serrer fort contre soi, le
caresser et l’embrasser à n’en plus pouvoir.
Oui mais voilà, ce
petit chenapan en a décidé autrement. De sa maman il été séparé, sa maman il
veut retrouver. Ni une, ni deux, il brave les dangers de la maison dans laquelle il
se réveille, sans pouvoir s'empêcher de prendre du plaisir avec du papier, une pantoufle, un
morceau d’emballage, etc. Bref, un tableau ultra-réaliste pour quiconque
partage déjà la vie d’un de ces gracieux félins, et dissuasif pour ceux qui ne
connaissent pas ce « bonheur » ^_^
J’ai souri, j’ai ri,
j’ai été attendri et j’ai accroché grave ! Un manga tout beau, tout
coloré, tout frais, qui fait du bien aux yeux et aux sentiments.À consommer sans
modération !
Posted by Ardanuël | samedi, novembre 16, 2013 | Manga
L'HISTOIRE
Des créatures désespérées se tiennent tapies dans les profondeurs de Tokyo…
Cachées au milieu de la foule, chassant les humains pour se nourrier de leur chair, elles sont connues sous le nom de "Goules"…
En croisant la route de l'une de ces créatures, un adolescent verra la roue de sont destin tourmenté se mettre en mouvement…
Cerveauuuuu…Cerveauuuuuuu !
J’ai découvert ce manga tout à fait par hasard et le moins
que je puisse dire, c’est que ma transformation a été immédiate. Dès les
premières pages, on s’attache au personnage principal, Ken Kaneki, un garçon
qui a l’air un peu paumé et dont le destin va basculer lorsqu’il va rencontrer
Lize Kashimiro, une séduisante jeune fille qui fait palpiter son cœur depuis
quelques jours, chaque fois qu’il la croise… Mais méfiez-vous des
apparences !
De l’horreur et de l’effroi présentés par un dessin au trait
violemment expressif, et brutalementaddictif. Ce premier tome, qui sert
surtout à mettre l’histoire en place,transsude d’épouvante, de malaise, de dégoût, de talentet de réalisme
(même si on sait que les goules, ça n’existe pas. Enfin… je crois). De quoi
donner envie de se plonger dans la suite qui, heureusement, est déjà
disponible. Affaire à suivre de près, donc !
Posted by Ardanuël | vendredi, novembre 15, 2013 |
Un, deux, trois, trois p'tits chats, trois vilains petits fripons,
L'autre nuit, sans un bruit, sont entrés dans ma maison !
Ah, vous êtes là ? Désolé, je poussais la chansonnette dans l'oreille de mon chien pour qu'il s'endorme calmement (bizarrement, ça n'a pas marché, hmm…).
Eh bien, ça en fait un bail ! Neuf mois pour être précis, juste le temps nécessaire pour… regarder l'intégrale de FRIENDS, à raison d'un épisode par jour (Hey! What did you expect?) ^_^
Neuf mois, c'est long ! C'est long pour vous, c'est long pour moi. Mais ces neufs mois m'ont permis de prendre du recul (le boulot requis a l'unif ne m'a pas laissé trop le choix, faut dire) et m'ont permis de constater une chose : LES LONGUES CHRONIQUES SONT SOUVENT BOYCOTTÉES (attention, je dis bien "SOUVENT", ça ne veut pas dire "systématiquement", car évidemment, ça dépend de l'auteur de la chronique et du livre abordé, mais ça, c'est un autre débat).
Or, quel plus grand malheur que de vouloir partager son avis sur une oeuvre, et de ne trouver aucun oeil attentif… Vous me voyez venir avec mes grands sabots ? C'est normal, ces saloperies font un boucan monstre et attirent tous les regards sur moi ! Pas la peine donc de garder le secret plus longtemps. Pour fêter mon retour parmi vous, je vous propose, dès la semaine prochaine, UN TOUT NOUVEAU RENDEZ-VOUS (oui rien que ça ! Un Ardanuël, ça n'a jamais peur de rien !).
D'abord ciblé sur les manga (et plus tard sur les romans), ce rendez-vous se fera appeler :
” 150 語 で 漫 画。”
Un nom bien alambiqué, si l'en est (et dont vous trouverez la prononciation dans le titre), mais qui ne signifie pas moins que "Un manga en 150 mots"… Dois-je vous expliquer le concept ? … Non, je pense que vous aurez bien sûr compris de quoi il s'agit.
Tout est dit, même si le meilleur doit encore être exprimé.
Et vous savez quoi ? Fichtre, diantre et sacrebleu, j'ai vachement hâte de m'y remettre !
Le Vieux Druide Sans Nom n'a pu résister à l'envie de partager avec vous son avis sur ce roman. Retrouvez ses commentaires dans la vidéo au bas de cette page.
Bon visionnage ^^
L'HISTOIRE
Lycéenne brillante, Nora passe son temps libre à traduire la correspondance d'Elizabeth Weston, la fille d'un alchimiste du XVe siècle qui prétend avoir inventé une machine, le Lumen Dei, permettant de communiquer avec Dieu.
Mais un matin, sa vie bascule dans le cauchemar : Chris, son confident, est assassiné et son petit ami, qui a disparu, est accusé du meurtre.
Si vous aimez les romans mêlant histoire, sociétés secrètes et décryptage de codes en tout genre, alors vous allez aimer LUMEN.
Les choses commencent d'abord tout en douceur. Bon, dès la première page, on sait que quelque chose de tragique va se produire, Nora annonçant d'emblée la mort de Chris. S'ensuit quelques dizaines de pages sur "l'avant" et tout ce qui a mené à "l'après". Chris était le meilleur ami de Nora et ensemble, avec l'aide de Max, un autre étudiant qui deviendra le petit ami de Nora, ils tentent tant bien que mal de décrypter un manuscrit datant de la Renaissance : le manuscrit de Voynich. Ce manuscrit, si l'on en croit les légendes, est censé les mener sur la trace d'une machine créée par un alchimiste, à la même époque, pour pouvoir communiquer avec Dieu : Le LUMEN DEI.
Chris et Max travaille sur le manuscrit, tandis que Nora se penche sur la traduction des lettres d'Elizabeth Weston, la fille de l'alchimiste. Et c'est après avoir confié l'une de ses lettres à Chris, que celui-ci se fait sauvagement poignarder jusqu'à la mort.
La situation s'aggrave encore avec la disparition de Max, que la police tient pour responsable du meurtre.
Voilà ! Ça, c'est le décor au coeur duquel le lecteur est plongé dès son entrée dans le roman. Commence alors pour Nora un long voyage en quête de vérité. Et c'est là que le roman révèle tout son potentiel !
Absorbé par un récit qui le mène dans un dédale d'énigmes et de mystères, le lecteur s'efface petit à petit du monde qui l'entoure pour ne plus faire qu'un avec le recit, tant les rebondissements sont nombreux ET cohérents. Chaque découverte, chaque nouvelle lettre d'Elizabeth Weston remet toutes les convictions des personnages et du lecteur en question, les bouleversant pour les obliger à revoir leurs hypothèses et leurs certitudes.
L'auteure, Robin Wasserman, signe d'une main de maître le détail apporté aux descriptions de tel édifice, telle rue, tel bâtiment, si bien que ceux qui auraient déjà visité les lieux mentionnés auront l'impression de s'y trouver à nouveau.
Le suspense est palpable. L'action, omniprésente. D'une page à l'autre, on est bousculé, secoué, et nos armures les plus solides s'écroulent les unes après les autres devant ce qui semble être l'inéluctable destin d'une héroïne déjà meurtrie par la vie.
Émettons cependant une petite réserve : on reproche, en début d'aventure, quelques petites longueurs qui, heureusement, disparaissent bien vite. Plus grave par contre : on déplorera l'absence de tristesse manifeste de Nora à la mort de son meilleur ami. Certes, elle nous livre ses impressions et semble tout de même affectée, mais à mon sens, le fait qu'elle garde la tête froide et surmonte cette épreuve sans trop de difficultés enlève à la crédibilité du récit tout entier.
En bref, un excellent roman mélangeant les qualités d'un récit historique à une haletante course aux indices et au déchiffrage. Quelques longueurs et un petit manque de crédibilité chez Nora, le personnage principal, mais rien de rédhibitoire. Une fois commencé, on ne le lâche plus !
LUMEN
Robin Wasserman
Éditions La Martinière J.
555 pages
15,90 euros
- FASCINANT ! -
Laissons maintenant la parole au Vieux Druide Sans Nom, qui a tenu, encore une fois, à s'exprimer :
Posted by Ardanuël | dimanche, février 03, 2013 | Manga
L'HISTOIRE
Après avoir indirectement causé la mort de son propre frère, Hiro vit rongé par le remords. Deux ans ont passé quand il se réveille soudain dans le noir, menotté et coiffé d'un mystérieux masque de lapin. Au bout d'un couloir, le corps sans vie d'un adolescent, et sept autres victimes terrifiées, enfermées dans une étrange salle de tribunal.
Mais aucun d'entre eux n'est vraiment innocent... À la fois juges et bourreaux, ils devront choisir toutes les douze heures celui d'entre eux qui sera sacrifié.
Well, well, well !
Que voilà un manga qui commence -çait bien !
D'abord, la qualité de l'édition est au rendez-vous (comme toujours chez Ki-oon) : une couverture robuste, les premières pages en couleur et une impression très soignée.
Ensuite, le scénario est suffisamment glauque pour donner envie au lecteur de se pencher sur le récit. Et là aussi, les choses commencent-çaient plutôt bien.
Puisqu'il est question d'un crime commis indirectement par le personnage central, l'auteur a choisi de démarrer l'histoire en revenant sur le crime en question (une très bonne idée parce que trop de flashbacks auraient sans doute hacher le déroulement du récit). Après une courte introduction, nous voici donc plongés au coeur d'un bâtiment obscur et lugubre, à l'intérieur duquel Hiro se réveille menotté et masqué. Avec lui, huit autres adolescents et jeunes adultes, tout aussi masqués et apeurés.
Très vite, la sentence tombe : toutes les douze heures, il va falloir choisir celui d'entre eux qui sera sacrifié et si l'un d'entre eux refuse de se plier au règles, c'est la mort pour tout le groupe.
Commence alors le jeu du Qui se ressemble s'assemble — ou les méchants avec les méchants, les gentils avec les gentils — d'un côté : de la solidarité, de l'entraide, du "On va tous s'en sortir" ; de l'autre : de la trahison, du chacun pour soi, et du Dieu pour tous.
Et c'est là que ce premier tome, qui promettait de faire des étincelles, commence à s'embourber. On sent que l'auteur a voulu servir une histoire cohérente et des plus oppressantes, mais la mayonnaise ne prend pas. Les personnages étant nombreux, il est un peu difficile de jongler de l'un à l'autre sans s'y perdre de temps à autre, d'autant que les dialogues sont servis, à mon sens, de manière un peu trop brouillonne. De plus, les huit victimes sont toutes assez vides et ronflantes. Il n'y a pas vraiment de surprise, pas d'étonnement, pas de frisson. Le côté sinistre du scénario aurait pu apporter un cachet dramatique au récit, mais il se découd beaucoup trop vite, notamment à cause d'une bonne dose de longueurs qui font décrocher le lecteur d'une ambiance qui devrait le tenir en haleine... et c'est assez dommage pour un manga qui avait l'air aussi prometteur.
Restent la qualité du dessin, irréprochable de sobriété et de mélancolie et la fin trépidante et suspenseful, qui donne tout de même envie d'ouvrir le tome 2 pour savoir ce qu'il advient de... (krrrrr !)
Ce que j'ai fait ! J'ai ouvert le tome 2... Je l'ai lu... Et je vous livrerai mon avis très bientôt. En attendant, ce premier tome reste une mini-déception, la première de l'année, en terme de manga.
Posted by Ardanuël | samedi, février 02, 2013 | Manga
L'HISTOIRE
Oz Vessalius, 15 ans, est l'héritier d'un des quatre grands duchés du pays. Le jour de sa cérémonie de passage à l'âge adulte, des bourreaux masqués le précipitent dans un monde sombre et confus, l'Abysse, pour un crime dont il ignore tout.
Dans cette prison à l'écart du temps, il rencontre Alice, une jeune fille aux pouvoirs mystérieux, qui lui propose de nouer un pacte pour l'arracher à ce cauchemar. Mais l'organisation secrète Pandora, qui a pour mission de lever le voile sur les mystères de l'Abysse, attend son retour de pied ferme...
Généralement, quand je découvre un manga, c'est parce que j'ai flashé sur une couverture ou que je n'en ai entendu que du bien. Pour Pandora Hearts, les choses ont été légèrement différentes : c'est en regardant le premier épisode de l'adaptation en anime (アニメ) que je me suis dit "DAMN ! Il me faut ce manga !". Et je pense avoir bien fait ^^
L'ambiance pesante et oppressante de l'anime est tout aussi présente dans le manga. Un manga empreint de mystère et balancé au rythme d'une taraudante mélodie qui entraîne le lecteur dans les mêmes sentiments interrogatifs que le personnage, Oz Vessalius.
L'atmosphère bon enfant des premières pages s'alourdit rapidement lorsque les so-calledMaîtres de l'Abysse surgissent en pleine cérémonie pour envoyer Oz au coeur des ténèbres. Il est accusé d'un crime dont il ignore tout et qui, selon le personnage encapuchonné qui rend son jugement, se résumé à sa seule existence.
À partir de ce moment, tout bascule et le manga dérive vers un environnement plus sombre et plus mystérieux, mais aussi plus captivant. Le personnage d'Alice, démon qui réussit à sortir de l'Abysse grâce à Oz lui-même, suffit à plonger le lecteur dans l'énigmatique la plus profonde. On s'interroge sur les desiderata d'une telle "créature", sur ce qu'elle est vraiment et ce qu'elle attend de Oz.
Si vous avez aimé Alice aux pays des merveilles, version Tim Burton, vous adorerez ce manga ! Non pas qu'il s'agisse d'une énième adaptation, mais l'auteur s'est clairement inspiré de l'univers créé par Lewis Carroll pour écrire son histoire. Ici et là, se cachent plus ou moins subtilement quelques relevances avec le monde enchanté d'Alice (tiens, ne serait-ce pas le nom de notre démon surgi de l'Abysse ?), même si, en l'occurrence, les choses sont beaucoup moins enchanteresses, beaucoup moins colorées et beaucoup moins joviales que dans le conte original.
Un premier tome des plus exquis, servi par un graphisme sobre, mais direct et efficace ! Un vrai potentiel pour une série qui promet d'être explosive !
Posted by Ardanuël | vendredi, février 01, 2013 | Manga
L'HISTOIRE
Dans l'univers des guildes de magiciens, une seule rassemble les éléments les plus incontrôlables, la guide de Fairy Tail ! Dans celle-ci, on retrouve Natsu le manipulateur de feu, Happy le chat, Grey le magicien exhibitionniste, Loki le séducteur et Kanna l'alcoolique...
Lucy, la constellationniste, débute... Pour sa première mission, elle fait équipe avec Natsu et Happy. Le client serait... un voleur ?!
Les choses sérieuses commencent !
Eh bien ! Voilà un sacrément bon deuxième tome qui n'a rien à envier à son prédécesseur. Au contraire même, ce deuxième volume prend rapidement son élan pour dépasser, en terme d'action, de découvertes et de magie, les premiers chapitres qui avaient introduit l'histoire.
Une histoire, qui prend bien vite une tournure inattendue avec la première mission de Lucy qui accepte, bien malgré elle, de faire équipe avec Natsu. Les voici donc lancés à la recherche d'un livre mystérieux, le DAY BREAK, supposé volé par le comte Ebar, et dont le client a réclamé la destruction totale. La demeure du comte Ebar est imposante, tout comme ses soubrettes qui ont tendance à être un tantinet... spéciales ! ^^
Bref ! Ça, ce sont les bases de cette nouvelle histoire qui reprend, en réalité, exactement là où le premier tome s'était arrêté (ce qui est plutôt agréable). Mais ce n'est qu'une infime partie de ce que renferme ces 9 nouveaux chapitres de Fairy Tail. Humour, magie, action et trahison sont les mots clés du scénario tout au long des 192 pages du manga. L'auteur a même réussi à y glisser un peu d'émotions.
Dans les dernières pages, l'ambiance se fait plus glauque et l'humour se dissipe peu à peu pour coller à la gravité de la situation. Car une ancienne guilde, dissolue et rebelle, pourrait bien être en train de comploter le plus lugubre et machiavélique des crimes.
Un manga bien tenu, bien dessiné et bien écrit qui n'apporte que du plaisir !
2029. Après l'apocalypse, le chaos règle sur les monde et les villes sont désertées. Adam et Sarah sont harcelés à cause de leurs pouvoirs hors normes. Dans les alentours de Londres, différents clans tentent d'imposer leur loi. Ils emprisonnent arbitrairement la population qui croit pourtant trouver dans les quartiers qu'il contrôlent une protection contre le désordre ambiant. Mais dans la tumulte, Adam et Sarah luttent pour protéger leur bien le plus précieux : leur fille Mia, qui semble posséder des facultés encore plus puissantes que celle d'Adam...
Intuitions, tome 3 : ou comment clore une trilogie en beauté !
La puissance de cette trilogie a d'ailleurs été crescendo : un premier tome un peu longuet sur les bords ; un deuxième tome captivant à souhait ; et un ultime chapitre, ravageur et destructeur comme on les aime !
Il faut dire que Rachel Ward a mis les bouchés triples pour nous servir un roman de qualité, bourré de suspense, d'action et, malheureusement pour nous, d'un nombre de pages trop peu élevé, tant on prenait plaisir à avancer dans l'histoire.
D'une main de maître, l'auteure nous fait passer sans transition de la petite vie calme d'Adam et Sarah, dans un camp de survivants, à leur poursuite et enlèvement par des motards, qui prétendent agir pour le gouvernement. Très vite, on se pose des questions sur ces individus et leur noir dessein. Certes, ils tentent de rassurer Adam et Sarah, en leur disant qu'ils seront bien traités, parce que le gouvernement a besoin d'eux, mais dès leur arrivée dans leur bunker "secret", l'ambiance générale devient suffisamment tendue pour douter de leur sincérité.
Bref ! Aller plus loin dans l'histoire, ce serait vous gâcher la surprise. Ce qu'il faut savoir, c'est que, si le tome 2 m'avait déjà fait palpiter les sens avec une trame parsemée d'un suspense prédominant, ce troisième opus n'a fait que les faire frémir et trembloter, au rythme d'une musique parfaitement contrôlée et distillée avec un savoir-écrire des plus enviables !
Un début chahuté, un contenu hautement piquant, et une fin explosive qui vous prend aux tripes !Ça, c'est vraiment ce qu'on attend de ce genre de romans. Pari réussi !
Posted by Ardanuël | mercredi, janvier 30, 2013 | Manga
L'HISTOIRE
Dans ce pays, tous les enfants sont vaccinés à leur entrée à l'école. Mais un vaccin sur mille contient une micro-capsule qui explosera entre l'âge de 18 et 24 ans, causant la mort de la jeune personne.
Un fonctionnaire a reçu pour mission de délivrer dans sa circonscription l'Ikigami, le préavis de décès annonçant qu'il ne reste plus que 24 heures avant explosion de la capsule. En suivant de près ou de loin le sort des hommes et des femmes à qui il vient annoncer la mort, il en vient à se poser des questions interdites sur la légitimité de cette "Loi pour la Prospérité Nationale".
Qui eut cru qu'un manga, non content d'être captivant, puisse se révéler émotionellement puissant ?! Qui eut cru qu'un manga, non content d'être émotionnellement puissant, puisse me faire verser quelques larmes, comme si la douleur des personnages m'appartenait, ou m'accompagnait ?!
Qu'on y croie ou pas, c'est bel et bien ce que ce premier tome d'Ikigami m'a fait subir.
Sans guère nous laisser le temps de prendre nos marques, l'auteur nous plonge dès les premières pages dans le vif du sujet : une série de vaccins ; quelques milliers de capsules mortelles injectées ; une directrice d'école qui annonce à des enfants insouciants que plusieurs d'entre eux mourront avant d'atteindre les 24 ans... Ça a de quoi vous glacer les sangs !
Côté lugubre, l'histoire ne s'arrête pourtant pas là et nous délivre une kyrielle d'informations plus abominables les unes que les autres au sujet de ces fameuses capsules et de leurs victimes. Tout ceci, à travers les yeux d'un honnête fonctionnaire qui, en remettant aux martyrs leurs Ikigami, leurs préavis de mort, ne fait finalement qu'accomplir ses tâches quotidiennes.
Oui mais voilà ! L'empathie s'empare clairement du lecteur qui se révolte intérieurement contre une peine de mort appliquée sans justice et de manière tout à fait aléatoire. Tout au long des 208 pages, ce n'est que dégoût d'un pareil système, rejet d'une société aussi débonnaire et malaise face à la mort imminente de ces jeunes qu'on apprend à connaître durant leurs dernières 24 heures.
Le manga est divisé en deux parties, qui se concentrent sur deux personnages différents. Deux personnages qui ont chacun leurs histoires, leurs expériences et leurs souffrances intérieures. Deux personnages dont les derniers instants s'emparent des sentiments du lecteur pour les mettre à vif et les exacerber. Deux personnages, pour deux histoires qui sont allées chercher toute mon humanité et l'ont écorchée vive avec leur lot de souffrances et de chagrin.
Un joyau, un chef-d'oeuvre manga-esque qu'on ne peut que conseiller, à condition d'avoir le coeur bien accroché !
Posted by Ardanuël | mercredi, janvier 02, 2013 | Manga
QUATRIÈME DE COUVERTURE
Quand il apprend qu'il est le fils de Satan, et que son père adoptif s'est sacrifié pour le sauver, Rin décide de devenir exorciste à son tour. Mais comment gagner la confiance des autres quand on peut, en dégainant simplement son épée, libérer une puissance infernale ?
BLUE EXORCIST... Ou comment terminer 2012 et commencer 2013 en beauté !
Tout commença dans une librairie. Une très grande librairie. Une librairie dans laquelle les manga ne manquent pas. En tête de l'un des rayons de cette librairie, quelques tomes d'un manga à la couverture très attirante, mais dont j'ignorais tout (du manga, pas de la couverture). Bref ! Avide de nouvelles découvertes, je décidai de me lancer et d'ajouter ce manga à mon panier (réel, pour une fois ^^). Eh bien waw quoi ! Je ne le regrette absolument pas !
De tous les manga que j'ai pu lire jusqu'à présent, BLUE EXORCISTest certainement celui qui m'a le plus captivé ! Bon, je le reconnais, je suis encore novice en la matière, il n'empêche que l'histoire m'a totalement transporté, au point de regretter que les pages ne soient pas trois fois plus nombreuses.
Que je vous résume la bricole en quelques mots : BLUE EXORCIST, c'est l'histoire de Rin Okumura, un mec plus ou moins paumé qui n'est apparemment pas doué pour grand-chose. Recueilli lorsqu'il était enfant par le Père Fujimoto, il vit avec son frère jumeau, Yukio, dans un Monastère de l'Église de la Croix Vraie. Rien de bien excitant me direz-vous... Jusqu'à ce que Rin découvre qu'en réalité, il est le fils de SATAN et que celui-ci cherche à le récupérer...
OK ! Je n'ai pas dit beaucoup plus que dans la quatrième de couverture, mais en dire plus, ce serait trop en dire ! Tout ce qu'il faut vous savoir, c'est que le scénario est extrêmement riche, les personnages, ultra-attachants et réalistes, et la trame terriblement puissante ! D'un bout à l'autre du manga, j'ai eu l'impression de regarder un film par lequel j'étais totalement absorbé. Tout y est : une histoire cohérente et passionnante, de l'action, de l'humour subtil et intelligemment utilisé, de la magie, des démons, de la force ténébreuse... QUE DE BONS INGRÉDIENTS !
Un manga d'une TRÈS GRANDE QUALITÉ, d'où découle une lecture enflammée !
À offrir et à VOUS offrir les yeux fermés !
Maintenant si vous le permettez, j'ai un tome 2 à aller acheter ^^